Dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut de Formation des Ostéopathes Animaliers (IFOA) de Tarascon, les élèves de 2nde Générale et de STAV (Sciences et Techniques de l’Agronomie et du Vivant) ont la possibilité de suivre une prépa. Intégrée à leur cursus afin de rejoindre l’I.F.O.A.
En 2nde Générale, il s’agit davantage d’une sensibilisation à l’ostéopathie équine et canine. C’est dans ce cadre que les lycéens ont travaillé avec Julie Rambaud, enseignante de l’établissement et ostéopathe, les trois premiers jeudis du mois de janvier 2016. La première séance s’est déroulée partiellement en salle de classe. A l’aveugle, les élèves devaient reconnaitre des objets. A l’aide d’une balance, les jeunes ont également dû prendre conscience et maitriser le poids de leur main ! Les manipulations doivent se faire sans contrainte ni brutalité, il faut obtenir le consentement du cheval et sa participation. Les mains représentent un outil précieux du thérapeute pour l’écoute, le diagnostic et le traitement, il mobilise les articulations, les tissus mous, les fluides organiques et l’énergie du patient. Dans le cadre du travail sur les animaux, la main de l’ostéopathe doit peser moins de 100 grammes.
Les élèves se sont ensuite rendus sur le centre équestre pour assister à une séance d’ostéopathie équine. C’est le Galop du Tricastin, partenaire de l’établissement qui les a accueillis. Au cours de cet après-midi-là, ils se sont initiés à la recherche de chaleur lors de palpation de l’animal. Le travail a aussi porté sur la colonne vertébrale de l’animal, ses cervicales et l’étirement des membres. La mise en œuvre des techniques de soin en ostéopathie équine vise à libérer les restrictions de mobilité et redonner au cheval son équilibre et sa souplesse.
Le point que retiendront vraisemblablement les élèves et qui les a surpris est l’étirement de la colonne vertébrale de l’équidé ! Après avoir vérifié scrupuleusement que l’animal était bien positionné, l’enseignante a saisi les crins de la queue de l’animal … et les a tirés fortement ! Rassurés par le fait que l’animal se laisse faire et par le confort que visiblement il ressentait, les lycéens ont pu apprécier la fin du cours.
La dernière étape de cette découverte de l’ostéopathie équine est consacrée à la réalisation de recherches et d’exposés. Les élèves traiteront un point qui les questionne et les intéresse particulièrement. Les quelques mois;qui les séparent de la prochaine rentrée scolaire leur permettront de repenser à cette expérience et de se positionner dès la classe de 1ère afin de préparer leur avenir professionnel.